Après une dizaine de journées très productives, nous avons poursuivi le travail à Valle Nevado. Comme je le mentionnais dans mon dernier texte, Valle Nevado est la montagne voisine d'El Colorado. On peut skier d'un sommet à l'autre, ou s'y rendre en voiture, c'est à une quinzaine de kilomètres de route.
C'était ma première fois à cet endroit et nous restions dans le gros hôtel juste au pied des pentes. Voyez la vue du balcon de ma chambre. Assez inspirante quand même! Ça donne le goût d'aller skier!
Le domaine skiable est immense et offre plusieurs options de plateau d'entraînement et de difficulté. Il y a de tout pour tous! D'ailleurs, de nombreuses équipes y étaient aussi en camp, dont une partie de l'équipe américaine des femmes et des hommes.
Me voici en compagnie de Hailey Duke, skieuse américaine qui, elle aussi, anciennement sur l'équipe nationale, est maintenant indépendante. J'ai eu l'opportunité de skier avec elle à quelques reprises et j'aurai certainement la chance de me joindre à elle à d'autres occasions cet hiver.
Les levers de soleil...
... tout comme les couchers demeurent exceptionnels. Et on ne s'en lasse pas! Chaque soir, tout le monde attend ce spectacle, caméra à la main, prêt à capturer la meilleure image.
Un soir, nous étions au-dessus des nuages, les couleurs dans le ciel étaient magnifiques et j'ai installé mon appareil près de la fenêtre pendant près d'une heure pour faire une vidéo en timelapse de quelques secondes. Le résultat est assez impressionnant. J'y ai ajouté de la musique et voici ce que ça donne.
Juste à l'entrée de l'hôtel, par un après-midi plutôt maussade, il y a eu une petite éclaircie au travers des nuages.
Habituellement, à ce temps-ci de l'année, c'est le printemps au Chili, le mercure monte, le soleil plombe, la neige fond, on sent vraiment que la fin de l'hiver approche. Mais étonnamment cette année, en plein mois de septembre, il y a eu une bonne bordée de neige, pour ne pas dire une tempête de neige, nous forçant même à modifier l'entraînement du lendemain en raison de l'accumulation.
Alors que je parlais sur skype avec ma mère et qu'elle me disait que mon père était à tondre son gazon, je regardais dehors et c'était la vue que j'avais. J'étais bien loin de la tonte de pelouse verte!
Malheureusement, à la fin du stage, j'ai été ennuyée par des raideurs au dos. J'ai du prendre un peu de repos et diminuer l'intensité des dernières séances d'entraînement. Je vous rassure, ce n'est rien de bien grave. Ce ne sont seulement que des douleurs musculaires que, depuis mon retour à la maison, je prends le temps de bien guérir avec mon physiothérapeute Éric Bouchard de PhysioAtlas.
Comme je ne fais plus les épreuves de vitesse depuis quelques années déjà et que, de toute façon, mon dos ne me le permettait pas à ce moment-là, je me suis permis de jouer le rôle de photographe d'un jour alors que les filles pratiquaient leurs sauts. Ici, on voit Claudia Paquin-Ricard dans les airs sous l'oeil attentif de Francis Royal.
Au risque de me répéter, je tiens à remercier toute l'équipe de filles, les entraîneurs et Ski Québec Alpin qui me permettent de me joindre à eux et de continuer ma progression et ma préparation dans un environnement hors pair.
Je vous les présente, ces jeunes athlètes passionnées remplies de talent et de potentiel avec qui je voyage depuis le début de l'été.
De gauche à droite : Claudia Paquin-Ricard, Élyse Boulanger, Stephanie Gould, Kelly Moore et Adrienne Poitras.
Et bien sûr, les entraîneurs, sans qui rien de ceci ne serait possible et envers qui je suis des plus reconnaissantes pour leur générosité, leur disponibilité et leur aide sans égal.
Francis Royal et Martin Durocher
Mon prochain départ est déjà prévu pour le lundi 7 octobre en direction de Stubaï, en Autriche, pour deux semaines. Mais d'ici là, j'ai encore bien des choses à faire à la maison!
Bonne semaine!